par Alfred Tranchant
dans La Patrie du 5 mai 1873
La répétition générale de Gretna Green, si impatiemment attendue, a eu lieu hier soir à l’Opéra, devant une salle presque comble. Quelques loges seulement étaient inoccupées.
Le ballet de M. Ernest Guiraud a obtenu un succès qui nous permet de prédire, pour la première représentation de demain, un accueil enthousiaste des plus mérités au jeune compositeur et à son ouvrage. Nous nous bornerons à citer la Valse de Colin-Maillard, comme un des délicieux morceaux dont la partition est largement émaillée.
Sérieux succès aussi pour Mlle Beaugrand ; décor, costumes et mise en scène font le plus grand honneur au directeur M. Halanzier, et à M. Mérante.
Notre confrère, M. de Thémines, appréciera du reste, comme elle le comporte, l’œuvre nouvelle de M. E. Guiraud, qui, selon nous, est appelée à rester au répertoire de notre première scène lyrique.
C’est la maison Durand-Schœnneverk qui a acquis le droit d’éditer Gretna Green ; elle a eu la main heureuse !
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Lucia Pasini (5 mai 1873). Bulletin dramatique. Les fours noirs. Consulté le 8 juillet 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/uq97