Archives par mot-clé : Ismaël

Caroline Carvalho, Gustave Bertrand, Ismaël, Jean-Baptiste Faure, La Coupe du Roi de Thulé, Paul Lhérie, Rosine Bloch

Semaine théâtrale

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par Gustave Bertrand

dans Le Ménestrel du 2 février 1873

La plus grosse nouvelle que nous ayons cette fois à nous mettre sous la plume, c’est la publication au Journal officiel du Rapport du directeur des Beaux-Arts sur l’organisation du concours de composition musicale dramatique dont la fondation Anatole Cressent doit faire les frais. Il nous suffit aujourd’hui de le signaler, car nous avons plus d’une fois parlé de cette fondation si généreuse, si noblement motivée, et de l’influence active et féconde qu’elle peut avoir sur les destinées de l’École française.

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Alice Ducasse, Caroline Carvalho, Charles Gounod, Djamileh, Don César de Bazan, Guy de Charnacé, Ismaël, Léon Melchissédec, Opéra de Paris, Opéra-Comique

Revue musicale

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Roméo & Juliette à l’Opéra-Comique. – M. Halanzier et le nouvel opéra

par Guy de Charnacé

dans Le Bien public du 28 janvier 1873

Qui donc prétendait que le directeur de l’Opéra-Comique n’aimait pas la musique ? Qui donc prêtait à M. de Leuven l’opinion suivante : « Ce qu’il faut à mon théâtre, ce sont des pièces gaies, telles que le Postillon de Lonjumeau, le Voyage en Chine ou Vert-Vert, des pièces si bien faites, si intéressantes qu’elles puissent se passer de musique et réussir néanmoins. En un mot, le public de la salle Favart ne demande qu’un minimum de musique ; il y en aura toujours trop pour lui et pour moi, et jamais pas assez ! »

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Adolphe d'Ennery, Alice Ducasse, Arnold Mortier, Célestine Galli-Marié, Don César de Bazan, Ernest Reyer, Georges Bizet, Ismaël, Jules Massenet, Léo Delibes, Marguerite Priola

Les premières

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Don César de Bazan

par Frou-Frou

dans Le Figaro du 2 décembre 1872

L’Opéra-Comique est, sans contredit, le théâtre le plus patriarcal de Paris. Même les soirs de première représentation, on y est comme en famille. C’est la tranquillité des parents qui ont des filles à marier. Au plafond, les portraits des compositeurs qui ont tant de fois uni, en musique, Adolphe à Clara et Colin à Colinette, sourient bienveillamment aux demoiselles en quête d’époux et aux célibataires en quête d’épouses. Il y a, dans le répertoire du théâtre, quelque chose de bon, de doux et d’honnête qui vaut à l’Opéra-Comique une clientèle de petites filles sorties de pension, escortées de leur mère. Les loges mêmes y sont plus spacieuses que partout ailleurs et disposées de façon à pouvoir contenir la double famille du fiancé et de la fiancée. On pourrait chanter sur l’air de Mignon : 

Oui, c'est là le théâtre où fleurit l'oranger,
Où le jeune homme vient pour pincer l'héritière,
Où la mère conduit sa fille sans danger,
Où l'on entre garçon, d'où l'on sort presque père !
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